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16.06.2019

Quel avenir pour la mobilité en Belgique ?

« Car is king », une formule toujours d’actualité en Belgique : le moyen de transport considéré comme le plus « fiable, le plus sûr et le plus simple ». Mais le futur de la mobilité pourrait être différent…

Le constat est clair : les Belges figurent parmi les Européens — juste derrière les Britanniques — qui passent le plus de temps dans le trafic. Selon les chiffres de la Commission européenne, cela équivaut en moyenne à 39 heures par an perdues dans les embouteillages. Pourtant, cela ne décourage pas les automobilistes, puisque les Belges effectuent 61 % de leurs trajets et 74 % des kilomètres parcourus assis au volant, contre 5 % au guidon d’un vélo (d’après l’enquête Monitor du SPF Mobilité et Transports). Même si une légère tendance « durable » peut être observée, notamment pour les trajets professionnels, force est de constater que la voiture continue de régner en maitre. Or, les enjeux environnementaux se font de plus en plus pressants… C’est dans ce contexte que Deloitte a embrayé sur la question dans son rapport « Future of Mobility 2019 ».

La mobilité « disruptée »

Pas facile de changer les mentalités. Ainsi 43 % des Belges pensent que l’aspect le plus important de la mobilité est d’arriver rapidement à destination, devant le coût (20 %) et la sécurité (18 %). Pourtant, le cabinet d’audit et de conseil épingle cinq tendances technologiques et sociétales qui devraient peu à peu transformer le paysage de la mobilité dans notre pays.

  1. L’usage au centre : la voiture représente un coût élevé à l’achat, alors qu’elle reste immobilisée 96 % du temps. Un taux d’usage très faible qui devrait pousser de plus en plus de conducteurs à remettre en question la possession de l’automobile au profit du « simple » usage. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si les solutions de car-sharing ou du type Uber fleurissent…
  2. La hausse partage : dans le même sens, de plus en plus de personnes réalisent que le coût au kilomètre est nettement supérieur, lorsqu’il est effectué individuellement. C’est pourquoi Deloitte imagine un futur (à l’horizon 2030) où 31 % des kilomètres parcourus seront partagés par les utilisateurs…
  3. L’avènement du multimodal : la combinaison de plusieurs moyens de transport est déjà une réalité pour un Belge sur cinq. Mais l’avenir, notamment sous l’impulsion des innovations technologiques, devrait encourager encore davantage le choix de la mobilité multimodale.
  4. Le digital est l’une des clés : d’ici une dizaine d’années, la population sera à 40 % composée de digital natives et pratiquement tous les véhicules devraient être connectés. Une réalité qui finira d’imposer les solutions numériques au cœur de la mobilité.
  5. L’électrique comme alternative : si les voitures ne sont pas prêtes de disparaître, de plus en plus de constructeurs proposent des solutions électriques viables. On devrait donc assister à un glissement des véhicules qui carburent à l’énergie fossile vers l’électrique, jusqu’à atteindre, d’ici 2030, 20 % des voitures en circulation...

Un plan d’action pour changer le futur

Devant ce tableau, Deloitte propose un « New Deal » pour la mobilité autour de trois grands axes, impliquant l’engagement toutes les parties prenantes : pouvoirs publics, acteurs économiques et société civile.

  1. Le premier consiste à augmenter l’attractivité des alternatives… Et pour cause, aujourd’hui, faire le choix du vélo ou des transports publics revient à accroitre de près de 67 % son temps de trajet. La voiture a donc de la marge, malgré les questions environnementales et la densité du trafic. Les différents acteurs doivent s’investir, notamment dans les villes, car la mobilité urbaine reste un défi majeur… Parmi les pistes avancées par Deloitte, le développement d’un réseau de pôles multimodaux attractifs autour de Bruxelles : une initiative qui éviterait l’entrée de 20 000 voitures dans la capitale et réduirait ainsi les embouteillages à hauteur de 40 %. Autres propositions ? Miser et encourager l’économie de la fonctionnalité dans la mobilité, à savoir la « Mobility as a Service » (MaaS). Ou encore, investir davantage dans les infrastructures pour les cyclistes afin de promouvoir le vélo comme une véritable alternative...
  2. Deuxième grand axe d’action ? Faire évoluer les comportements en matière de mobilité. En effet, pour modifier les habitudes, il faut des mesures plus profondes, entre autres sur le plan fiscal. Ainsi le « New Deal » de Deloitte suggère de « responsabiliser » les bénéficiaires de voitures de société (8 % du parc automobile pour 16 % des trajets) ainsi que de sensibiliser davantage l’ensemble de la population aux questions environnementales liées aux déplacements. Comment ? Un budget « mobilité durable » étendu à tous les citoyens et pas uniquement aux employés disposant d’une voiture de société.

Troisièmement : comme l’automobile ne va pas disparaître du jour au lendemain, autant rouler « vert ». L’idée revient donc à encourager l’adoption de la voiture électrique (0,8 % du parc automobile actuel) pour atteindre les 20 % de voitures électriques d’ici 2030. Cela passe forcément par des solutions aux obstacles présents : la question des bornes et du chargement à domicile, la problématique de la capacité des réseaux électriques ou encore la réalité des prix plus élevés de ces automobiles (malgré les incitants fiscaux) par rapport à leurs équivalents à énergie fossile.

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22.05.2019

Le vélo gagne du terrain pour les déplacements au bureau

Même si la voiture reste la « petite reine » en matière de trajets domicile-travail, la mobilité « douce » et durable a le vent en poupe pour nombre de travailleurs et d’employeurs… La preuve par les chiffres !

Les résultats de la dernière enquête sur les déplacements domicile-travail, réalisée par SPF Mobilité et Transports entre 2017 et 2018, sont formels : même si les chiffres sont plus stables que jamais, la voiture continue de dominer (65 %) les trajets professionnels dans l’ensemble du pays. Derrière, le vélo a mis la deuxième et ne cesse de gagner du terrain, notamment auprès des navetteurs et en particulier en Flandre (17 %). Les disparités régionales ne s’arrêtent pas là, puisqu’à Bruxelles, les transports en commun remportent la palme avec près de 53 % contre 36 % d’automobilistes. Et en Wallonie ? La voiture y règne toujours en maître (83 %) même si le vélo grappille quelques « mètres » dans les grandes villes. Voyons cela en détail…

La voiture perd (légèrement) du terrain…

Les tendances — entre 2005 et 2017 — sur l’ensemble du pays sont claires : tant la voiture (-2,7 %) que le covoiturage (-47 %) et la moto (-34 %) ont reculé au cours de la dernière décennie. À l’inverse, le train (+12 %), les transports en commun (+15 %) et surtout le vélo (+43 %) ont le vent dans le dos. Cette progression place la bicyclette (électrique ou non) comme le second mode de déplacement préféré des travailleurs belges. Une réalité au cœur des trois Régions, notamment à Bruxelles (+259 %) où la moto remporte aussi un certain succès (+70 %). Notons également la perte de vitesse des « transports collectifs organisés par l’employeur » : moins de 53 % pour tout le pays.

Les raisons de monter en selle ?

S’il grimpe partout en Belgique (de 43 %, donc), le vélo est le moyen de transport qui présente le plus de disparités régionales. La Flandre confirme son statut de région du deux roues, puisque les travailleurs flamands l’enfourchent 10 fois plus qu’en Wallonie. Bruxelles affiche également une croissance incroyable et ce n’est pas au détriment de la « marche » (qui a elle aussi progressé de 29 % depuis 2005). Malgré cette poussée, la capitale reste encore en retrait (de 5 fois) par rapport aux grands centres urbains de Flandre. Quoi qu’il en soit la bicyclette séduit de plus en plus. Les raisons du succès ? L’indemnité vélo — qui offre depuis 2005 des avantages tant à l’employeur qu’au travailleur — a sans aucun doute joué un rôle important. Les développements technologiques — modèles électriques, pliables, etc. — ont certainement leur quote part dans cette évolution positive. Sans oublier la croissance des aménagements et infrastructures dans les centres urbains ou encore les mesures politiques pour favoriser la mobilité douce, entre autres le « budget mobilité » qui offre plus de flexibilité aux entreprises et aux employés.

Des facteurs d’influence…

Assez logiquement, les villes attirent les cyclistes bien plus que les unités hors des centres urbains. L’enquête souligne également que l’accessibilité aux transports en commun ne fait pas baisser la proportion des modes de déplacement « actifs ». Par contre, une entreprise « excentrée » aura tendance à motiver ses employés à faire usage de la voiture et de la moto. Dans le même sens, l’utilisation de la marche et du vélo augmente fortement lorsque les distances diminuent. Autre volet de l’enquête ? Les particularités liées au genre. Si le nombre de cyclistes flamandes et flamands est équivalent, les femmes à bicyclette ne sont plus que deux sur cinq dans la capitale. Ce chiffre baisse encore davantage dans le sud du pays. Un autre point intéressant concerne les « obstacles » au vélo. De nombreux sondés indiquent la dangerosité du parcours, la trop grande distance pour aller au bureau ou le manque d’infrastructures (publiques et au sein de lieu de travail).

Des employeurs « en marche » pour la mobilité douce

Les trajets domicile-travail représentent jusqu’à 65 % du trafic aux heures de pointe. Et le SPF l’indique clairement : une baisse du pourcentage de voitures ne signifie pas pour autant moins d’embouteillages. Et pour cause, le nombre de travailleurs augmente dans le même temps. Un contexte qui contribue à encourager les employeurs à prendre des mesures en faveur de la mobilité durable… Rappelons que les grandes entreprises bruxelloises sont légalement tenues d’agir dans ce sens ! Pour stimuler le vélo, les sociétés disposent de plusieurs cordes à leur arc de « mobilité » : l’indemnité vélo en tête, mais aussi la mise à disposition de bicyclettes de société, l’accès sécurisé à un parking, des campagnes de sensibilisation, des abris couverts, des vestiaires et des douches ou encore des services d’entretien. Soulignons que la gratuité des transports en commun continue de séduire et que le télétravail gagne aussi du terrain (+39 % depuis 2014), en particulier dans les banques et les assurances, au sein des institutions publiques ou encore dans le secteur de l’information et de la communication.

NB : Ce diagnostic a été mené auprès des entreprises et des services publics qui occupent plus de 100 personnes (soit plus de 11.000 unités d’établissement) et porte sur les déplacements de 1,5 million de travailleurs. Son intérêt est donc central pour comprendre la mobilité dans notre pays et notamment les obstacles qui se posent encore en matière de trajets professionnels plus durables.

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27.07.2018

Mobilité intelligente pour une meilleure qualité de vie dans les villes

Dans le monde entier, la population s'urbanise de plus en plus. Pour assurer et améliorer la qualité de vie en ville, il faut que les choses changent. Toon Donné, CEO de zZoomer, a pris les devants et s'efforce de résoudre les problèmes de mobilité.

Toon, comment, selon vous, doit s'organiser la mobilité dans une ville où santé et qualité de vie ne sont pas des vains mots ?

« Chez zZoomer, nous faisons une distinction. Pour la mobilité des particuliers, l'accessibilité (les possibilités de parking, notamment) est importante. Une mobilité durable et légère leur apporte indubitablement une plus-value. Pour la mobilité dans un contexte professionnel, la solution du 'hub' est intéressante: un point de rassemblement à la périphérie de la ville, d'où on se rend en centre-ville au moyen de véhicules plus légers, et durables. Avec un minimum de nuisances, que ce soit sur le plan écologique ou sur celui des embouteillages. »

En quoi votre entreprise contribue-t-elle à rendre la ville plus vivable ou plus intelligente ?

« Pour atteindre cet objectif de mobilité légère et durable, zZoomer utilise surtout des scooters électriques: une solution d'accès facile lorsque le vélo ne convient pas, pour une question de rayon d'action ou de poids et volume. En outre, certaines personnes n'aiment pas le vélo. Ajoutons encore que nous proposons une mobilité sans soucis, un système  de location tout compris, même les aspects tels que l'usure du matériel. L'utilisateur n'a à se soucier de rien. »

Combien de véhicules avez-vous déjà en circulation ?

 « Pour l'instant une bonne trentaine, et pour être en mesure de satisfaire à la demande, nous avons déjà commandé les suivants auprès du constructeur. Nous ne choisissons que de l'excellente qualité, du matériel vraiment durable. Un scooter qui rend l'âme après deux ans, c'est du gaspillage, il n'y a rien de durable là-dedans.

Les utilisateurs sont, d'une part, des particuliers qui troquent délibérément leur voiture contre un scooter et, d'autre part, les traditionnels livreurs de pizzas et autres colis, qui optent vraiment pour l'électrique. Nos scooters n'émettent pas de pollution ni d'odeurs désagréables et ne font pas de bruit. »

Pour lancer zZoomer, vous avez certainement eu besoin d'un capital élevé ?

« En effet! Nous proposons des scooters électriques mais aussi des vélos, voitures et camionnettes, tous électriques, et nous avons donc eu besoin d'un solide capital de départ. Pas évident pour une start-up. Lorsque j'ai frappé à la porte de la banque, BNP Paribas Fortis, la seule chose que j'ai pu leur présenter, c'était un business plan. Mais mon chargé de relation a tout de suite cru en mon projet et il m'a soutenu et épaulé à fond, y compris pour le long terme. Une expérience particulièrement agréable pour un entrepreneur. Avec ses collègues, ils trouvent que des projets de ce type sont vraiment importants, et que la banque a pour rôle, vis-à-vis de l'économie et de la société, de les soutenir. »

Toon Donné a récemment participé à l’Innovation Trip à Paris organisée par BNP Paribas Fortis. Il nous livre ses impressions en vidéo sur ces deux jours à la découverte de la Smart City.

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10.09.2018

Le « budget mobilité » fait la part belle à la multimodalité !

La « mobilité » n’en finit pas d’être sur le devant de la scène. D’abord, le « cash for car » – aussi appelé « indemnité budget » ou « allocation de mobilité » (la terminologie a son importance) –, entré en vigueur le 1er janvier 2018. Dans ce système, c’est la voiture ou l’argent. On a également évoqué les possibilités « mobilité » du « plan cafétéria »… Le « budget mobilité » arrive à son tour !

Le « budget mobilité » entre prochainement en piste. Si le gouvernement s’est engagé à mettre le dispositif en application dès le 1er octobre, il reste encore quelques étapes du processus législatif à franchir pour que la mesure (issue de l’accord gouvernemental de cet été, baptisé « jobs deal ») soit définitivement entérinée (en particulier, l’avis du Conseil d’État et le passage au Parlement).

Pourquoi et pour quand ?

La date à retenir est donc le 1er octobre 2018, même s’il est peu probable que le dispositif soit directement accessible. Il faudra certainement attendre que les entreprises se lancent dans le bain et aller sans doute jusqu’au bout des contrats de leasing en cours (pour ne pas devoir dédommager les concessionnaires). Comme pour le « cash for car », dont le succès reste pour l’instant mitigé, l’objectif de cette proposition est de décongestionner les routes, mais aussi de « verdir » le parc automobile... Comme son analogue, le « budget mobilité » pourra être mis en place à l’initiative de l’employeur et toujours à la discrétion de l’employé.

Même « cible », autre option !

Concrètement, les travailleurs pourront échanger leur véhicule contre… un « budget mobilité ». Jusqu’ici c’est simple. Accessible à tous les employeurs ? Non, uniquement pour ceux qui ont mis en place un système de voiture de société depuis au moins 36 mois, sauf s’il s’agit d’une entreprise de moins de 3 ans. Du côté des employés, sont concernés ceux qui disposent déjà d’un véhicule depuis au moins 12 mois ou ceux qui sont éligibles pour en bénéficier (nouvelles recrues, promotion, etc.). Conclusion : « cash for car » et « budget mobilité » vont donc coexister, puisque le dispositif s’adresse à la même catégorie de salariés…

Place à la multimodalité…

Parlons cash : le « budget mobilité » sera équivalent au coût total annuel brut de la voiture de société pour l’employeur, frais de carburant et assurance inclus. Mais rappelons qu’à l’instar du « cash for car », la neutralité des coûts est assurée, tant pour l’employeur que pour le travailleur. Concrètement, que peut faire le collaborateur avec ce montant ? Il a le choix (contrairement au « cash for car ») entre plusieurs solutions, tant qu’il reste dans l’enveloppe…

  • Le salarié pourra donc échanger sa voiture actuelle. Mais uniquement pour un modèle plus respectueux de l’environnement (électrique, hybride ou dont les émissions de CO2 sont inférieures à 95 g/km), dont le traitement fiscal sera similaire à celui d’une voiture de société.
  • Que peut-il faire avec le solde ? Le consacrer au pilier de « mobilité durable ». C’est-à-dire, des moyens alternatifs et « verts » : vélos électriques, trottinettes, cycles motorisés (sans jamais dépasser 45 km/h), transports en commun — que ce soit un abonnement « domicile-lieu de travail » à son nom ou des tickets individuels en Belgique et à l’étranger — ou encore toutes les solutions partagées de déplacements. Ce pilier est exonéré de charges sociales et fiscales, tant pour le travailleur que pour l’employeur.
  • « L’absence de déplacements » pourra aussi être valorisée. En effet, si l’employé habite ou déménage dans un rayon de 5 km de son lieu de travail, alors le solde peut être utilisé pour financer son loyer ou les intérêts (et uniquement les intérêts) de son emprunt.
  • Et si tout le budget n’est pas épuisé en fin d’année ? Le travailleur pourra recevoir la différence en espèces, mais il risque d’y perdre, puisque le montant sera soumis à une cotisation sociale de 38,07 %. Dans ce contexte, autant utiliser entièrement son budget…

« Budget » plutôt que « cash for car » ? Pas forcément !

Renoncer à sa voiture sera envisageable dans le cadre du « budget mobilité », mais pas pour autant encouragé ! D’abord, l’employeur peut « limiter » cette option, s’il estime qu’un véhicule est indispensable au travailleur. Mais, dans tous les cas, l’employé risque de ne pas être gagnant, puisque l’argent récupéré sera lourdement taxé. S’il souhaite se passer à 100 % d’une voiture, il aura donc tout intérêt à se tourner vers le « cash for car », prévu spécifiquement à cet effet.

Avec la scale-up bruxelloise Optimy, le bénévolat, les dons, le mécénat ou encore le sponsoring des entreprises sont sur une seule et même plateforme pour mesurer leur apport social concret.

« Au départ, je ne me considérais pas comme un entrepreneur social, même si je m’occupais de sponsoring. À la demande de nos clients, mes partenaires et moi-même avons développé un service qui est ensuite devenu la plateforme la plus complète du marché », explique Kenneth Bérard, CEO d’Optimy.

L’un de ces clients était la BNP Paribas Fortis Foundation, qui voulait accroître son apport sociétale et souhaitait donner plus de visibilité à ses actions. « Pour les entreprises, il est indispensable d’apporter quelque chose à la société. Cela génère une plus-value pour l’entreprise et crée une spirale positive. Mais ces apports sociétaux doivent être mesurables. Combien d’enfants ont été aidés ? Combien d’arbres ont été plantés ? Quel effet cela a-t-il sur la satisfaction des collaborateurs, sur l’image, sur le chiffre d’affaires ? Notre modèle permet de répondre à ces questions. Les entreprises ne doivent donc pas sans cesse acheter de nouveaux modules lorsqu’elles souhaitent ajouter de nouvelles activités. C’est selon moi l’un des éléments qui font notre succès. Nous sommes le leader européen de notre secteur et la seule entreprise à la fois active en Europe et en Amérique du Nord. »

Un accompagnement personnalisé

« De nombreuses entreprises sont pleines de bonnes intentions. Elles veulent avoir un apport positif sur la société, mais il leur manque souvent une bonne méthode pour travailler efficacement », souligne l’entrepreneur. « Elles ont tendance à considérer tous leurs efforts séparément les uns des autres. La plateforme Optimy résout ce problème. Elle est facile à configurer et orientée services. Nous nous adaptons aux processus de chaque business unit et de chaque entreprise. Et l’inverse ne fonctionne pas », assure Kenneth Bérard. « Nos clients ne veulent pas que de la technologie, mais bien un accompagnement. Nous investissons dans la personnalisation et cela porte ses fruits, comme le montre aussi une enquête de satisfaction réalisée auprès de nos clients. »

Structurer les actions

Le premier conseil qu’Optimy donne toujours aux entreprises : ne fragmentez pas vos efforts, ils doivent former un tout. « Nous conseillons aux entreprises de structurer leurs actions à l’aide de notre outil. La politique de responsabilité sociale des entreprises doit être conforme aux valeurs, à l’ADN et à la stratégie de l’entreprise au sens large. Et les actions doivent bien entendu être transparentes et bien exécutées. »

Le bon partenaire

Le lien qui unit depuis le début Optimy et BNP Paribas Fortis a été déterminant pour la croissance de l’entreprise. « Le fait que la banque nous suive a renforcé notre crédibilité auprès de nos partenaires, investisseurs, clients et en interne. Aujourd’hui, elle met en place pour nous un service de factoring, pour continuer à soutenir notre croissance. »

La croissance d’Optimy s’appuyait au départ sur le cash-flow, ce qui est inhabituel pour une entreprise technologique. Il n’a été question de financement qu’à partir de 2019, lorsqu’un fonds canadien spécialisé dans les entreprises SaaS (Software as a Service) et lié au prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT) est entré dans son capital.

Enrichissement multiculturel

Comme pour de plus en plus d’entreprises, l’un des plus grands défis pour Optimy est le recrutement de nouveaux talents. « Nous avons pu transformer ce défi en un atout », conclut Kenneth Bérard. « Nous attirons des talents de l’étranger. Nous employons soixante personnes de vingt nationalités différentes dans nos bureaux de Bruxelles. Cette multiculturalité est extrêmement enrichissante et nous a aidés à nous développer à l’international. »

« La politique de responsabilité sociale des entreprises doit être conforme aux valeurs, à l’ADN et à la stratégie de l’entreprise au sens large. »

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