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22.10.2018

Big data : une richesse encore inexploitée par les entreprises

Traiter et utiliser les données exige de la vision, des compétences, de la rigueur et un peu de créativité. Mais derrière les datas produites aujourd’hui se cachent certainement les bénéfices de demain…

Annoncé comme l’un des principaux moteurs de la croissance des entreprises, le big data est sur toutes les lèvres ! À la fois, en tant que facteur de transformation et d’amélioration interne, que comme un levier unique pour exploiter de nouveaux gisements de valeur ajoutée. C’est un fait : les données ont pris une place prépondérante dans nos sociétés, transformant durablement l’économie et bouleversant toutes les industries. Ce n’est donc pas un hasard si les investissements en la matière sont en hausse et les prévisions confirment la tendance. Omniprésentes et incontournables, les données sont une ressource pratiquement inépuisable. Bien au contraire, leur production et leur exploitation ont un effet multiplicateur.

Pourquoi tirer profit de ce trésor ?

Un « puits de pétrole » intarissable, mais également sous-exploité par les entreprises. Voire, dans de nombreux cas, totalement inexploité ! Combien de données dorment sur les serveurs informatiques des sociétés ? Un volume gigantesque d’informations qui pourrait se révéler décisif pour leur croissance, voire leur survie. Dans une récente enquête, KPMG identifiait les raisons de se lancer à l’assaut de ces big data : un instrument de minimisation des risques ; un facteur d’accroissement de la productivité ; ou encore un levier pour améliorer l’efficacité des coûts. Mais l’analyse poussée des données du marché et des consommateurs permet aussi d’anticiper le futur et ainsi prendre de meilleures décisions stratégiques. De l’or ? Oui, mais encore faut-il savoir comment « l’extraire », le traiter et l’utiliser à bon escient, afin de créer de la valeur au service de l’entreprise. C’est tout le défi, à l’heure où de plus en plus d’outils informatiques voient progressivement le jour…

L’enjeu de la data culture !

On ne peut plus nier la « révolution des données », mais chaque entreprise avance à son rythme. Les révolutions ne sont ni linéaires ni uniformes, comme le souligne le cabinet de conseil McKinsey dans une enquête menée auprès de certains leaders en la matière. Autre constat majeur : l’émergence d’une data culture représente un facteur crucial pour mieux appréhender cette « nouvelle » réalité. Autrement dit, pour améliorer et accélérer les efforts menés en matière d’exploitation des données, il faut (d’abord) une prise de conscience au sein des structures. Dans ce sens, l’enquête pointe sept principes-clés qui sous-tendent cette approche…

  1. L’analyse des données doit répondre à un objectif fondamental : aider à la prise de meilleures décisions. Autrement dit, il ne faut jamais perdre de vue les objectifs stratégiques de l’entreprise, notamment pour ne pas se noyer dans le volume gigantesque de données.
  2. L’exemple doit venir d’en haut… Mais cela ne suffit pas : l’engagement de la direction doit être réel et reposer sur des fondements solides.
  3. Même si les signaux viennent du board, l’adoption de l’esprit data repose impérativement sur des relais intermédiaires. La présence indispensable de facilitateurs de la transition…
  4. Démocratiser les data, c’est-à-dire inclure la culture des données dans les valeurs de l’entreprise, afin de susciter de l’adhésion à tous les étages, éveiller de l’intérêt et créer un engouement, capable de faire émerger des solutions bottom-up.
  5. Tenir compte des risques : la face « sombre » des données, c’est les risques inhérents au traitement d’une telle masse d’information, notamment les fuites. C’est pourquoi la data culture doit être responsable et veiller aux aspects de sécurité.
  6. La data doit continuer à être perçue comme une ressource à ne pas partager hors des murs de l’entreprise, car elle génère, entre autres, un avantage concurrentiel.
  7. Coupler les bons talents avec les données : un principe qui implique à la fois d’engager des profils spécifiques, mais aussi de développer les compétences en interne.
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22.06.2023

Transport maritime : zoom sur l’impact de la décarbonation et de la transition énergétique

Fin mai, BNP Paribas Fortis et l’Université d’Anvers ont réuni une flopée d’experts pour échanger sur les nombreux défis liés à la décarbonation du secteur du transport maritime. Que faut-il en retenir ?

Née il y a 12 ans, la Chaire BNP Paribas Fortis Transport, Logistique et Ports – liée à l’Université d’Anvers – mène des recherches approfondies pour trouver des moyens concrets et innovants de créer un écosystème maritime de plus en plus résilient. Et durable !

Forte du succès rencontré par ses deux premiers événements d’envergure, en 2017 et 2019, la chaire a décidé de remettre le couvert cette année. C’est ainsi que, le 25 mai 2023, une série de spécialistes et d’acteurs du secteur portuaire et du transport maritime se sont réunis dans les locaux de BNP Paribas Fortis, à Anvers, pour débattre de l’impact de la décarbonation dans l’écosystème maritime.

Voici leurs principales conclusions…

1 – Il faut passer à la vitesse supérieure

Le transport maritime est actuellement la forme de transport commercial la plus économe en carbone, sur la base du CO₂ émis par tonne et par kilomètre. Mais il peut faire mieux.

Jusqu’ici, les acteurs du secteur ont privilégié les gains rapides. En modifiant les hélices des navires et en adaptant leur vitesse, par exemple. Mais le 25 mai, les experts se sont accordés sur le fait qu’il est temps à présent d’expérimenter de nouveaux carburants et de nouvelles technologies, et d’évoluer vers des carburants à émissions (quasi) nulles. Le rythme du changement s’accélère, mais il n'y a pas encore de solution miracle. Les coûts (et les risques) sont énormes.

2 – Une réglementation internationale, SVP (et une seule) !

Le cadre réglementaire est complexe et en constante évolution.

D’ici 2030, l’Organisation maritime internationale (OMI), qui dépend de l’ONU, s’engage à réduire la production de carbone de tous les navires de 40% par rapport à 2008. Et de 70% d’ici 2050.

L’Union européenne, elle, s’engage à réduire les émissions de gaz à effet de serre du transport maritime d’au moins 55% d’ici 2030, par rapport à 1990. D’ici 2024, un système d’échange de quotas d’émission (SCEQE) s’appliquera à tous les navires de plus de 5.000 tonnes brutes à destination ou en provenance des ports de l’UE.

Bref : les choses bougent, et dans la bonne direction. Le hic, selon les acteurs du secteur, c’est que de nombreux programmes régionaux et suprarégionaux subsistent en parallèle. Et que cela entraîne une surcharge administrative et financière.

Le 25 mai, toutes les parties prenantes se sont accordées sur deux points : premièrement, une politique internationale unique est indispensable, puisqu’il s’agit d’un secteur mondial ; deuxièmement, les acteurs qui ne respectent pas les règles doivent être sanctionnés.

3 – La transition vers la neutralité carbone sera coûteuse 

L’investissement nécessaire à la construction de nouveaux navires plus écologiques est estimé à 5.000 milliards de dollars d’ici 2050. Le coût de la modernisation de la flotte existante n’est pas encore connu, quant à lui, mais il ne sera pas nul… Par ailleurs, l’investissement nécessaire pour renouveler les infrastructures portuaires s’annonce colossal.

4 – Carburant et/ou technologie de prédilection : l’incertitude règne

Quel sera le carburant ou la technologie du futur ? Les opinions divergent.

De nombreux types de carburant à faibles émissions devraient coexister pendant un certain temps. L’électricité ne sera utilisée que sur les navires côtiers, les ferries et certains remorqueurs. Les grands navires utiliseront du gaz naturel liquéfié (GNL) ou du gaz de pétrole liquéfié (GPL), du méthanol, de l’ammoniac et peut-être même des biocarburants.

Le transport sur de longues distances dépendra dans un premier temps du carburant lourd, éventuellement avec capture et stockage du carbone. L’hydrogène a du potentiel, mais sa densité, son stockage et sa manipulation posent question. L’éolien, le solaire et le nucléaire ne sont pas en reste.

Mais le véritable problème, actuellement, est que si le nombre de navires pouvant fonctionner avec des carburants plus propres augmente effectivement, ces carburants ne sont pas encore suffisamment disponibles à l’échelle internationale. Autrement dit, l’offre est nettement inférieure à la demande.

5 – Les banques jouent un rôle clé

Les banques jouent un rôle clé dans le financement de la transition énergétique. En 2019, onze institutions financières – majoritairement européennes, dont le Groupe BNP Paribas – ont instauré les principes de Poséidon, qui soutiennent la transition vers un shipping à faible émission de carbone. Grâce à ce cadre mondial, l’intensité carbone des prêts bancaires du secteur maritime peut être mesurée, et connue de tous et toutes. Aujourd’hui, on dénombre 24 signataires, dont des institutions financières japonaises. Et c’est une bonne nouvelle.

Envie d’en savoir plus ?

Les présentations, vidéos et photos de l’événement du 25 mai 2023 sont disponibles sur cette page.

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07.12.2020

Une scale-up conclut un mégacontrat en pleine crise sanitaire

La scale-up anversoise IPEE transforme des toilettes ordinaires en produits innovants. Et pour ce projet, BNP Paribas Fortis est plus qu’un simple partenaire financier et a permis à IPEE de profiter de son réseau et de rencontrer les bonnes personnes.

“L’urinoir classique n’a pas de cerveau”, déplore Bart Geraets, qui a fondé IPEE en 2012 avec Jan Schoeters. “Son capteur infrarouge détecte uniquement si quelqu’un se trouve devant. Avec, à la clé, un énorme gaspillage d’eau et beaucoup de problèmes.”

La scale-up a imaginé une technologie de mesure qui détecte, à travers la céramique, quand quelqu’un urine ou quand l’urinoir se bouche. Grâce à cette technologie innovante, la scale-up a développé des urinoirs qui consomment moitié moins d’eau et des toilettes qui peuvent être commandées sans contact.

Un design épuré

“IPEE innove dans un secteur qui n’a guère évolué ces dernières décennies”, pointe Conchita Vercauteren, chargée de relation au sein de l’Innovation Hub de BNP Paribas Fortis. “Au départ, nous jouions surtout la carte du développement durable”, embraie Jan Schoeters. “Mais nous avons rapidement senti que, dans les applications non résidentielles, l’économie d’eau potentielle était subordonnée à l’aspect opérationnel. Nous devions pouvoir apporter une valeur ajoutée à chaque partie prenante du processus d’achat.”

L’entreprise a dès lors opté pour un design épuré, apte à séduire les architectes et les utilisateurs finaux. La simplicité d’installation devait convaincre les installateurs, tandis que les responsables de l’entretien apprécieraient avant tout les avantages d’un design simple – facile à nettoyer – et de toilettes qui ne débordent jamais.

La quête de financement

Jusqu’en 2015, Jan Schoeters et Bart Geraets, accompagnés de Victor Claes, expert dans les méthodes de mesure et à la base de la technologie d’IPEE, ont d’abord investi leur énergie dans le développement du produit et l’exploration du marché. Le financement provenait surtout de leur réseau de "friends, family & fools", selon leurs propres dires.

Pour la production et la commercialisation, ils ont dû puiser à une autre source: “Nous avions un produit mais celui-ci n’était pas prêt à être vendu”, se souvient Bart Geraets. “Pour franchir cette étape, nous avions besoin d’investisseurs.”

Cette quête de financement s’est révélée plus complexe que prévu. “Nous ne sommes pas des développeurs de logiciels, le secteur où nous sommes actifs n’a rien de sexy”, avance Jan Schoeters. “Nous ne nous trouvions donc pas dans le cœur de cible de nombreux investisseurs.”

La jeune scale-up a cependant attiré l’attention de Ronald Kerckhaert, qui avait revendu son entreprise à succès Sax Sanitair fin 2015. “Il nous a encouragés à voir les choses en grand, en plus grand que nous n’osions le faire”, sourit Jan Schoeters. “Lui-même ne s’est jamais positionné pour une sortie du capital. Son objectif était clairement de lancer notre produit sur le marché mondial.”

Croissance

Le trajet accompli par IPEE est impressionnant. L’assortiment de produits a été étendu et l’entreprise a pénétré de nouveaux secteurs: enseignement, bureaux et hôpitaux. Et sa technologie a été adoptée par Kinepolis, Texaco, Schiphol et Changi Airport (Singapour).

Elle est distribuée notamment à Singapour (où la scale-up dispose de son propre bureau de vente), en Chine, en Thaïlande et au Vietnam. “Nous nous sommes très vite orientés vers l’Asie parce qu’on y adopte plus rapidement les nouvelles technologies”, indique Bart Geraets. L’entreprise réalise environ la moitié de son chiffre d’affaires à l’étranger, même si la crise sanitaire laissera des traces cette année.

Banquier supporter

“Mon principal souci est d’atteindre une croissance saine”, conclut Bart Geraets. Point positif pour IPEE : la crise sanitaire a remis l’hygiène en haut de l’agenda. Et le sanitaire sans contact de la scale-up rencontre un grand nombre des préoccupations actuelles.

Simultanément, la pénurie d’eau et la nécessité de l’économiser restent des thèmes très prégnants. “En cette période particulière, il nous est encore plus facile de nous imposer”, confirme Bart Geraets. “En pleine pandémie, nous avons conclu un contrat avec le plus grand fabricant de sanitaire au monde. Et à présent, nous devons continuer de professionnaliser nos activités, notre politique de ressources humaines et notre marketing.”

Le banquier attitré d’IPEE, BNP Paribas Fortis, est un partenaire important dans ce contexte. “Notre banque est plus qu’une simple organisation financière”, conclut Jan Schoeters. “Son réseau nous a déjà mis à plusieurs reprises en contact avec les personnes dont nous avions besoin. Nous voyons plutôt notre banquier comme un supporter, qui soutient notre évolution.”

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12.10.2020

Crunch Analytics : ‘Nous aidons les entreprises à valoriser leurs données’

Analyser les données et les convertir en informations intelligentes, c’est là l’expertise de Crunch Analytics. Il y a quelques années, la start-up gantoise a contacté BNP Paribas Fortis, et nous l’avons jugée sur base de son énorme potentiel plutôt que sur sa taille, réduite à l’époque.

Crunch Analytics rend les entreprises plus efficaces. Comment ? En leur fournissant deux types de services concernant leurs données.

D’une part, afin d’aider les entreprises à devenir plus performantes, la start-up gantoise analyse en profondeur leurs données digitales et identifie des manières de les exploiter. « Les infos stratégiques tirées de l’analyse des données débouchent potentiellement sur un avantage concurrentiel », explique Laurent Mainil, fondateur et CEO de Crunch Analytics. « Notre expertise permet en effet à nos clients d’établir une meilleure stratégieet de mieux comprendre l’évolution du marché et du comportement des consommateurs. »

Intelligence artificielle

D’autre part, Crunch Analytics développe aussi des algorithmes qui s’appuient sur l’intelligence artificielle et l'apprentissage artificiel (en anglais : ‘machine learning’, litt. ‘apprentissage machine’). Lors de la mise en œuvre de la stratégie data définie, ces algorithmes peuvent être progressivement introduits chez le client.

« Nous aidons ainsi des magasins à déterminer automatiquement le prix idéal de leurs articles à solder », précise Louis-Philippe Kerkhove, cofondateur et CTO de Crunch Analytics. « Les magasins en ligne peuvent, eux aussi, augmenter leur part de marché grâce à notre technologie, en comparant les prix et la rotation des ventes de leurs articles à ceux de leurs concurrents sur le web, par exemple. »

Une solide retour sur investissement

Qu’est-ce qui démarque Crunch Analytics des autres spécialistes de la donnée qui exercent en Belgique ? Des collaborations au long cours dans des secteurs bien précis : commerce de détail, biens de consommation, horticulture, horticulture sous serres. Des partenariats qui voient plus loin que la seule technologie et tiennent également compte d’objectifs économiques et de rentabilité. 

« Nous n’amenons nos solutions que si nous pouvons prouver qu’elles ont une valeur ajoutée claire et nette pour nos clients », affirme Laurent Mainil. « Les applications que nous déployons ont donc un solide retour sur investissement. En un ou deux ans, la plus-value financière est déjà dix fois supérieure à l’investissement consenti. »

Ambitions

Depuis sa fondation en 2016, Crunch Analytics double chaque année son chiffre d’affaires. Et ses effectifs augmentent aussi de façon exponentielle : l’entreprise comptait deux travailleurs au départ (ses fondateurs), et en dénombre 22 aujourd’hui.

« Dans cinq ans, nous voulons être leader du marché européen au niveau des analyses poussées de données dans les secteurs que nous privilégions », précise Louis-Philippe Kerkhove. « Dans les prochaines années, nous devrons donc continuer de trouver de nombreux nouveaux talents, et faire en sorte qu’ils nous soient fidèles. »

Partenaire financier

BNP Paribas Fortis est le banquier de Crunch Analytics depuis plusieurs années. « Koen, notre chargé de relation, a veillé à ce que nous puissions nous développer le plus vite possible, et de manière durable », témoigne Laurent Mainil. « Il nous a bien sûr conseillés sur les crédits, les modalités de paiement et les risques à assurer, mais il nous a aussi et surtout donné accès à de nouveaux clients potentiels, via Co.Station et l’Innovation Hub de Gand. Nous avons été invités comme orateurs lors de plusieurs événements et avons ainsi pu attirer l’attention des médias. Une visibilité qui a vraiment accéléré le développement de notre entreprise. »

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12.10.2020

Entreprises innovantes: les recettes de leur succès

Les start-up et autres scale-up innovantes ont besoin d’une approche spécifique pour réaliser leurs ambitions de croissance internationale.

Les start-up et scale-up opèrent dans un cadre totalement différent des entreprises traditionnelles, et font face à des défis financiers et stratégiques distincts. Voici cinq ans, BNP Paribas Fortis a ouvert un Innovation Hub dans chaque province. Ces hubs sont conçus comme des écosystèmes où les entrepreneurs peuvent entrer en contact avec des investisseurs en capital-risque, des business angels, des universités, des incubateurs et des experts, notamment juridiques.

“Nous élargissons ainsi notre rôle de banquier”, pointe Conchita Vercauteren, chargée de relation chez BNP Paribas Fortis. “Nous ne nous contentons pas de donner des conseils financiers: nous tentons d’armer les start-up pour les aider à surmonter les obstacles auxquels chacune d’entre elles est confrontée tôt ou tard.”

Apprendre à déléguer

Même si le paysage des start-up et scale-up est extrêmement divers, ces entreprises se heurtent souvent à des problématiques similaires. “Le chiffre d’affaires prévu dans le plan financier tarde presque toujours à se réaliser”, illustre Conchita Vercauteren. “Les entreprises de croissance sous-estiment fréquemment les efforts nécessaires pour convaincre des clients de s’engager avec elles, surtout lorsqu’elles s’adressent à de grandes entreprises dont les processus décisionnels impliquent de nombreuses personnes. Dans ces conditions, il est important d’atteindre immédiatement le bon niveau.”

Du capital frais

En outre, beaucoup de starters innovants doivent consentir de lourdes sorties de liquidités, quand la production ou le développement exigent des investissements majeurs, par exemple, ou que les ventes ne tournent pas encore à plein régime. “Dans ce cas, il faut un ou plusieurs actionnaires à même d’apporter un confort suffisant, ou de nouveaux actionnaires externes capables de mettre du capital sur la table.” La préparation d’une levée de fonds exige énormément de travail et prend facilement trois à six mois. Dans ce domaine aussi, les experts des Innovation Hubs accompagnent les starters. “L’entrepreneur doit pouvoir se concentrer sur son cœur d’activité, et non passer son temps à essayer de réunir du capital”, résume Conchita Vercauteren.

Conseils stratégiques

Les experts des Innovation Hubs peuvent par ailleurs proposer des corrections sur le plan stratégique. “Nous constatons que, dans un premier temps, les fondateurs de start-up ont tendance à assumer plusieurs fonctions: développement commercial, recherche et développement, ressources humaines et gestion financière”, souligne Conchita Vercauteren. “Cela leur demande une énergie considérable. Et il faut un certain temps pour maîtriser pleinement tous ces aspects. Nous devons régulièrement leur rappeler qu’il est parfois plus judicieux de déléguer certaines tâches que de vouloir conserver un contrôle absolu, même s’il s’agit d’un exercice d’équilibriste avec un budget limité.” Les experts des Innovation Hubs analysent la composition de l’équipe de direction pour insister avant tout sur la dimension de complémentarité.

Besoin de flexibilité

La révolution numérique a subi un violent coup d’accélérateur ces derniers mois. Cela ne fait que conforter Conchita Vercauteren dans sa conviction que les institutions financières doivent soutenir les start-up et scale-up innovantes. “Les solutions numériques sont indispensables pour notre économie et notre société. Les produits et services numériques innovants ne sont pas seulement utiles, ils sont indispensables!” La crise sanitaire l’a une nouvelle fois démontré.

On développe actuellement des applications destinées à identifier à distance les contaminations potentielles par des questionnaires, alors qu’une foule d’entreprises biotechnologiques se lancent dans la quête d’un traitement ou d’un vaccin pour le Covid-19. “De nombreuses start-up ont fait montre d’une grande flexibilité et d’une créativité tout à fait remarquable. Précisément ce dont une économie a besoin.”

Réseau international

On le comprend aisément, il est crucial de conserver ces start-up et scale-up innovantes en Belgique. “Ce n’est pas parce qu’une entreprise veut croître à l’international qu’elle doit nécessairement chercher refuge à l’étranger”, conclut Conchita Vercauteren. “Nous souhaitons apporter notre contribution dans ce domaine. C’est pourquoi les Innovation Hubs ouvrent le réseau international de BNP Paribas Fortis aux start-up et leur offrent la chance d’entrer en contact avec des entreprises traditionnelles locales. La révolution numérique n’est pas uniquement un phénomène disruptif: ce sont également des transferts de connaissances entre les jeunes acteurs du numérique et les entreprises établies. Et cette interaction profitera aux deux parties.”

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