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24.06.2019

L’IA au secours de la planète

Par le biais de 'AI for Earth', Microsoft soutient des projets qui utilisent l'intelligence artificielle pour construire un avenir plus durable. Vous aussi, vous avez un projet innovant ? Envoyez-le !

L’intelligence artificielle est sur le devant de la scène et ne cesse d’alimenter les débats : qu’ils soient économiques, environnementaux, technologiques, philosophiques ou éthiques. Une technologie — de l’IA faible à l’IA forte — qui fascine autant qu’elle inquiète… Et pour cause, le futur semble inévitablement passer par la cohabitation entre l’humain et la machine. Grâce aux différentes innovations technologiques de ces dernières années (algorithmes puissants, machine learning, cloud computing, big data, etc.), de nombreuses applications se développent tous domaines confondus : de la voiture autonome à la logistique robotisée, en passant par le secteur médical, l’éducation ou encore la finance. Mais l’IA peut également être un levier important pour relever les défis environnementaux auxquels nous sommes confrontés…  

Microsoft prend les devants…

Avec son programme « AI for Earth », déployé sur cinq ans et avec un budget de 50 millions de dollars, la firme de Redmond — déjà engagée sur ses propres data center (aquatiques à l’avenir ?) — s’est saisie de la question d’un futur plus durable pour la planète… grâce à la technologie. Son objectif ? Libérer et maximiser le potentiel de l’IA au service des enjeux environnementaux. Cela se traduit par le soutien à des acteurs de tous les horizons — groupes environnementaux, chercheurs, entreprises, etc. — et engagés sur quatre thématiques essentielles : l’agriculture, l’eau, la biodiversité et les changements climatiques. L’idée est donc d’appuyer des projets qui proposent des solutions durables en mobilisant les immenses (et encore inexploitées) ressources de la data science : intelligence artificielle, machine learning et cloud.

Des moyens financiers et technologiques

Organisé sous la forme d’un appel à projets, « AI for Earth » met à disposition des lauréats, outre une contribution financière variable en fonction du projet, un accès gratuit à des technologies de pointe, en particulier la plateforme de cloud computing Microsoft Azure ainsi qu’un outil virtuel d’analyse et d’exploitation des données. Microsoft a également mis au point deux API (une interface de programmation d’application) : la première cartographie la couverture terrestre et la seconde offre une classification des espèces. Si la démarche du gérant américain est aussi une façon « d’imposer » ces outils « maison », nul doute que l’initiative permet aux lauréats d’accélérer le déploiement de leurs projets et d’augmenter leur impact.

Plus de 300 projets lancés…

Rejoint par des organismes comme la Leonardo DiCaprio Foundation ou la National Geographic Society pour des éditions thématiques du programme, « AI for Earth » a déjà accordé 371 « bourses » dans plus de 60 pays, dont trois en Belgique. Breathe-IT qui s’attèle à comprendre le fonctionnement des forêts et l’impact du changement climatique sur les récoltes, un projet mené par l’Université de Gand permettant entre autres de suivre l’évolution de la santé des animaux d’élevage et Senhive, une solution autonome de détection, par exemple pour les feux de forêt. À travers le monde, les initiatives, qui ont désormais accès aux outils IA de Microsoft, ne manquent pas. Des projets d’ampleur, notamment pour lutter contre le braconnage, monitorer les moustiques, traquer les espèces en voie d’extinction, aider à la conservation des forêts ou encore créer une communauté autour des observations de la nature.

Tentez votre chance !

En décembre dernier, une dizaine de nouveaux projets était sélectionnée parmi près de 200 demandes, pour un montant total de 1,28 million de dollars. En effet, le programme est ouvert aux candidatures quatre fois par an et les prochaines échéances sont le 7 juillet et le 7 octobre prochains. Sans oublier l’édition « innovation » avec la National Geographic Society jusqu’au 9 octobre. Les projets soutenus doivent répondre à un impératif : s’attaquer à des problématiques non résolues et changer la façon dont les individus et les organisations surveillent, modélisent et gèrent les écosystèmes terrestres. Place donc à l’action. Car, même si les résultats de ces initiatives ne sont pas toujours immédiats et peuvent parfois être dispersées, comme l’écrit Baudelaire, « une suite de petites volontés fait un gros résultat » !

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06.04.2018

Intelligence artificielle : le futur, c’est demain !

Les fantasmes autour de l’intelligence artificielle sont légion. Entre les visions optimistes, qui conçoivent cette technologie comme un moteur de croissance, et les craintes liées à une potentielle disparition massive d’emplois, il y a un monde d’écart… Où placer le curseur ? C’est ce que l’UCM a demandé à ses membres !

Dans le but de mettre en lumière les défis et opportunités liés à l’intelligence artificielle (IA), l’Union des Classes moyennes (UCM) a consacré une récente étude à cette technologie. Nul doute qu’au cours des prochaines années, l’intelligence artificielle s’imposera de manière croissante dans notre quotidien. Mais les entreprises belges sont-elles prêtes à vivre cette révolution ? Comment perçoivent-elles l’avènement de l’IA ? Les dirigeants d’entreprises mettent-ils en place des mesures pour en intégrer les bénéfices ? Le constat est plutôt révélateur…

Une adhésion encore faible

Seuls 9 % des dirigeants de PME (wallons et bruxellois) ont déjà intégré l’intelligence artificielle dans leur entreprise et près de 5 % prévoient de le faire « prochainement ». Un bilan plutôt maigre, d’autant plus que la moitié d’entre eux estiment que l’IA est « inutile et que ce n’est pas pour eux ». En termes de perception, un tiers des entrepreneurs interrogés voient dans cette technologie une opportunité et ils sont 25 % à être « plutôt réceptifs » à son impact. Les résultats montrent aussi que près de 14 % de ces entrepreneurs y voient une menace et 17,3 % un risque. Plus étonnant, près de 75 % des PME pensent que l’IA n’aura pas de conséquences sur les effectifs, même si un peu moins de la moitié envisage tout de même de revoir la formation du personnel. Autre élément intéressant : un tiers des PME sondées voudraient freiner l’émergence de l’IA via « des taxes sur les robots et/ou les algorithmes », au profit de l’emploi humain.

Des besoins indispensables pour favoriser l’IA

Le rapport de l’UCM met également en lumière que la majorité des PME (57,8 %) voudraient « une meilleure information, mais surtout une information sectorielle ». Ce qui, souligne l’UCM, découle du fait que l’IA aura un impact à géométrie variable en fonction du secteur concerné. Toujours au rang des « demandes » des entreprises : le soutien public à l’investissement (37,5 %). En effet, la révolution numérique, et l’IA en particulier, représente dans la plupart des cas un coût considérable. Pour aider les entreprises à relever ce défi, l’enquête épingle également les appuis financiers à la formation du personnel (20,7 %) et les chèques consultance (16 %). Ces résultats sont d’autant plus importants que, selon le cabinet de conseil Accenture, la Belgique occupe la queue du peloton en termes de prévisions d’augmentation de la productivité générée par cette technologie. En effet, plusieurs pays s’activent en la matière : d’après la société indienne Infosys, 86 % des organisations de 500 à 5.000 salariés ont procédé à des déploiements d’IA.

IA : ce n’est plus de la science-fiction

Comme le rappelle l’UCM, « l’objectif de l’IA est de copier la capacité de “raisonnement” du cerveau humain sans en avoir les capacités biologiques » ou comme le définit Accenture, il s’agit « d’un ensemble de technologies permettant aux machines de percevoir, comprendre, agir et apprendre, que ce soit par elles-mêmes ou pour enrichir les activités humaines ». Thierry Geerts, CEO de Google Belgique (interrogé par l’UCM), fait un parallèle entre l’émergence de l’IA et l’arrivée révolutionnaire de l’ordinateur dans les années 80. L’avenir des entreprises sera bouleversé, c’est une certitude… Mais à quoi ressemblera ce « nouveau monde » ? Assistants virtuels super intelligents, analyse prédictive grâce au machine learning, bots raisonneurs, moyens de déplacement automatiques, etc. Les exemples ne manquent pas pour esquisser ce futur… proche. Face à ces défis, les entreprises doivent se préparer à intégrer l’intelligence artificielle, car, comme l’a écrit le philosophe Maurice Blondel, « l’avenir ne se prévoit pas, il se prépare » !

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02.05.2019

Il n’est pas trop tard pour devenir neutre en CO2

Les spécialistes du climat sont d’accord : les émissions de CO2 doivent être réduites au plus vite. Le captage du CO2 figure parmi les solutions envisageables, mais… n’en est qu’à ses débuts. Nous avons un rôle à jouer !

Le CO2 n’est pas seulement un résidu rejeté dans l’atmosphère lors de la combustion de combustibles fossiles ; il peut aussi servir de matière première. C’est pourquoi le captage, le stockage et la réutilisation de CO2 offrent de nombreuses possibilités dans la lutte contre le réchauffement climatique.

« Plus que jamais, nous devons parler avec nos clients des risques climatiques, de la transition énergétique et du développement durable en général. À cet égard, le partage des connaissances et des meilleures pratiques ainsi que l’avis de divers experts jouent un rôle clé », explique Aymeric Olibet de notre Sustainable Business Competence Centre.

Encore 10 ans

Il est grand temps de réduire radicalement les émissions de CO2. Le message de Xavier Pouria, climatologue chez ECORES, est on ne peut plus clair: « Il nous reste encore 10 ans pour faire baisser de manière drastique les émissions de CO2 et limiter ainsi le réchauffement de la terre à 1,5 degré Celsius. Et ceci est nécessaire pour éviter que l’écosystème de notre planète ne change de manière incontrôlable, entraînant une croissance accélérée du nombre de mauvaises récoltes, un déclin aggravé des prises dans le secteur de la pêche et de plus fréquentes conditions météorologiques extrêmes, et les conséquences sociales et géopolitiques associées ».

D’après lui, la poursuite de l’objectif zéro émission de CO2 en 2050 constitue la seule solution durable à la problématique du climat. Il y a trois manières d’atteindre cet objectif : on peut réduire la consommation énergétique au niveau mondial, stimuler la transition vers une production énergétique neutre en carbone, et capter et stocker du CO2 dans des matériaux, dans la biomasse (énergie) ou dans la nature (arbres ou sous-sol).

L’industrie du CO2 est en train d’émerger

Selon Damien Dallemagne (CO2 Value), une industrie se développe petit à petit autour du stockage et de l’utilisation du CO2. Ainsi, le CO2 est déjà utilisé aujourd’hui comme matière première pour fabriquer du béton ou des briques. C’est le cas de l’entreprise Heidelberg Cement qui récupère le CO2 des fabriques de ciment pour le réutiliser dans la production de ciment.

TOTAL, quant à lui, a développé plusieurs projets de stockage du CO2 dans d’anciens sites d’extraction de gaz en Norvège et au Royaume-Uni, alors que ENGIE planche sur des projets de fuel synthétique en réutilisant le CO2 capturé. Dans le secteur chimique également le CO2 peut être recyclé pour la production de combustibles ou utilisé comme matière première de base.

Enfin, Climeworks a mis au point une technologie afin de capter directement le CO2 dans l’air et de le vendre à des clients industriels issus du secteur agroalimentaire ou de l’industrie automobile. Selon l’entreprise, le CO2 concentré à la sortie des usines, pourrait  à l’avenir se raréfier, et nous avons donc tout intérêt à le capter directement dans l’air.

Compensation carbone pour entreprises

Le saviez-vous ? Via la plateforme ClimateSeed (une initiative lancée en collaboration avec le groupe BNP Paribas), des entreprises et des autorités locales désireuses de compenser leurs émissions de CO2 peuvent s’allier avec des promoteurs de projets qui réalisent des projets durables dans l’intention d’éviter ou de capter les émissions de CO2.

Tous les experts sont d’accord sur un point : le captage, le stockage et l’utilisation du CO2 sont indispensables pour atteindre les objectifs, mais le traitement industriel du CO2 n’en est encore qu’à ses débuts.

Comment, en tant qu’entreprise, pouvons-nous contribuer à l’élimination du carbone et à la création d’un marché pour les produits liés au CO2 ? Discutons-en ! Découvrez les atouts de notre Sustainable Business Competence Centre.

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28.05.2019

Des business models à la rescousse des océans

Le plastique est un matériau utile et polyvalent, mais qui pose d’importants défis environnementaux, notamment pour les océans. Un enjeu crucial pour la planète, dont se saisissent des start-up innovantes…

Un constat accablant

L’être humain produit chaque année 400 000 millions de tonnes de plastique dont seuls 18 % sont recyclés. Près de la moitié de ce volume gigantesque est à usage unique : des produits « instantanés » pour l’homme mais qui continueront de « peser » sur la planète pendant plusieurs centaines d’années. Nos mers et océans sont en première ligne et abriteraient plus de 150 millions de tonnes de ces déchets. La faute aux millions de tonnes — entre 5 et 12 millions par an — déversées dans l’eau… provoquant des dégâts irrémédiables sur les écosystèmes, la faune et la flore aquatiques.

Du vert au « bleu »

Face à ce constat, il faut agir. C’est ce que font un certain nombre de start-up et d’entreprises en développant des business models centrés sur ces enjeux, conscientes qu’adhérer à une économie verte ne suffit probablement plus pour faire bouger les lignes. La solution ? Passer au « bleu ». Une notion développée par l’entrepreneur belge Günter Pauli, entre autres, dans son ouvrage « L’économie bleue 3.0 ». L’idée ? S’atteler aux questions de régénération au-delà de la préservation ou de la conservation. Autrement dit : faire des enjeux environnementaux des opportunités économiques. Des occasions uniques pour générer de la croissance, de la valeur et des emplois.

Des exemples ?

Plusieurs entreprises se lancent donc dans l’aventure en développant des activités centrées sur les défis environnementaux, notamment autour de l’enjeu du plastique dans les océans. Quelques cas concrets, parmi d’autres… :

  1. Réduire l’usage du plastique

    La start-up belge B-Cap propose une capsule rechargeable qui se visse comme un bouchon sur le goulot des bouteilles et libère des composants actifs concentrés. L’objectif ? Réduire l’usage de ce fléau que sont les bouteilles en plastique. Autre calamité ? Les pailles, auxquelles s’attaque par exemple la start-up taïwanaise 100 % ZHI avec ses tiges de café et de patate douce. Dans le même genre ? L’entreprise belge DoEat a inventé des emballages 100 % comestibles, fabriqués à partir de pomme de terre, d’eau et de drêche. Sans oublier l’américaine Loliware qui a pour vocation de remplacer les plastiques à usage unique par des matériaux consommables dérivés d’algues.

  2. Recycler ou revaloriser les déchets

    Bureo est une entreprise californienne qui surfe sur un autre problème majeur : plus de 640 000 tonnes de filets de pêche sont perdues en mer chaque année. Bureo les récupère pour les transformer en produits tels que des skateboards ou des lunettes de soleil. Ils sont loin d’être les seuls sur ce créneau : les Belges de b-token se sont aussi lancés à l’assaut de ce « déchet » pour le convertir en jetons. Du côté de w.r.yuma, autre jeune pousse nationale, l’idée est de récupérer du plastique usagé afin d’en faire des lunettes de soleil au moyen d’imprimantes 3D.

    Mode toujours : la marque G-Star s’est associée à Parley et Bionic — avec l’appui de Pharrell Williams — pour vendre des jeans issus de plastique recyclé. Dans le même temps, la start-up Awake Watches se propose de faire des montres durables autour d’un principe similaire… Mais on pourrait également citer les Australiens BlockCycle qui ciblent le marché de la valorisation des déchets grâce à la blockchain.

  3. Nettoyer les océans et les mers
     
    Dans le même ordre d’idées, United By Blue se veut une marque ocean-friendly. Si ses produits sont tant que possible issus des matériaux recyclés, l’entreprise américaine s’engage surtout à nettoyer les mers (un demi-kilo de détritus) pour chaque article vendu. Projet similaire pour l’entreprise Sodastream, spécialisée dans la gazéification de boissons, qui a construit un dispositif marin pour collecter les résidus plastiques au large des Caraïbes.

    L’initiative écologique Seaqual s’attèle aussi à débarrasser les océans du plastique et à le valoriser. Citons des solutions comme celles de l’AutoNaut, un bateau autonome capable de naviguer dans les mers afin de protéger la faune et la flore marines contre la pêche illégale et la pollution. Mais le récent revers de l’un des précurseurs du nettoyage des mers, la start-up Ocean CleanUp, confirme que le combat contre le plastique n’est pas simple et que les réponses doivent être multiples

Des efforts en continu…

Cette liste est loin d’être exhaustive : la sauvegarde des océans peut et doit aller plus loin. Ainsi de plus en plus d’autres initiatives voient le jour : autour de la gestion plus durable des pêches (traçabilité, triage, etc.) ou encore les solutions technologiques pour la gestion de projets offshore. Sans oublier des actions plus structurantes telles que la Ocean Tech en France ou la Sustainable Ocean Alliance qui vise, entre autres, à stimuler l’émergence de nouvelles start-up actives sur les mers...

Avec la scale-up bruxelloise Optimy, le bénévolat, les dons, le mécénat ou encore le sponsoring des entreprises sont sur une seule et même plateforme pour mesurer leur apport social concret.

« Au départ, je ne me considérais pas comme un entrepreneur social, même si je m’occupais de sponsoring. À la demande de nos clients, mes partenaires et moi-même avons développé un service qui est ensuite devenu la plateforme la plus complète du marché », explique Kenneth Bérard, CEO d’Optimy.

L’un de ces clients était la BNP Paribas Fortis Foundation, qui voulait accroître son apport sociétale et souhaitait donner plus de visibilité à ses actions. « Pour les entreprises, il est indispensable d’apporter quelque chose à la société. Cela génère une plus-value pour l’entreprise et crée une spirale positive. Mais ces apports sociétaux doivent être mesurables. Combien d’enfants ont été aidés ? Combien d’arbres ont été plantés ? Quel effet cela a-t-il sur la satisfaction des collaborateurs, sur l’image, sur le chiffre d’affaires ? Notre modèle permet de répondre à ces questions. Les entreprises ne doivent donc pas sans cesse acheter de nouveaux modules lorsqu’elles souhaitent ajouter de nouvelles activités. C’est selon moi l’un des éléments qui font notre succès. Nous sommes le leader européen de notre secteur et la seule entreprise à la fois active en Europe et en Amérique du Nord. »

Un accompagnement personnalisé

« De nombreuses entreprises sont pleines de bonnes intentions. Elles veulent avoir un apport positif sur la société, mais il leur manque souvent une bonne méthode pour travailler efficacement », souligne l’entrepreneur. « Elles ont tendance à considérer tous leurs efforts séparément les uns des autres. La plateforme Optimy résout ce problème. Elle est facile à configurer et orientée services. Nous nous adaptons aux processus de chaque business unit et de chaque entreprise. Et l’inverse ne fonctionne pas », assure Kenneth Bérard. « Nos clients ne veulent pas que de la technologie, mais bien un accompagnement. Nous investissons dans la personnalisation et cela porte ses fruits, comme le montre aussi une enquête de satisfaction réalisée auprès de nos clients. »

Structurer les actions

Le premier conseil qu’Optimy donne toujours aux entreprises : ne fragmentez pas vos efforts, ils doivent former un tout. « Nous conseillons aux entreprises de structurer leurs actions à l’aide de notre outil. La politique de responsabilité sociale des entreprises doit être conforme aux valeurs, à l’ADN et à la stratégie de l’entreprise au sens large. Et les actions doivent bien entendu être transparentes et bien exécutées. »

Le bon partenaire

Le lien qui unit depuis le début Optimy et BNP Paribas Fortis a été déterminant pour la croissance de l’entreprise. « Le fait que la banque nous suive a renforcé notre crédibilité auprès de nos partenaires, investisseurs, clients et en interne. Aujourd’hui, elle met en place pour nous un service de factoring, pour continuer à soutenir notre croissance. »

La croissance d’Optimy s’appuyait au départ sur le cash-flow, ce qui est inhabituel pour une entreprise technologique. Il n’a été question de financement qu’à partir de 2019, lorsqu’un fonds canadien spécialisé dans les entreprises SaaS (Software as a Service) et lié au prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT) est entré dans son capital.

Enrichissement multiculturel

Comme pour de plus en plus d’entreprises, l’un des plus grands défis pour Optimy est le recrutement de nouveaux talents. « Nous avons pu transformer ce défi en un atout », conclut Kenneth Bérard. « Nous attirons des talents de l’étranger. Nous employons soixante personnes de vingt nationalités différentes dans nos bureaux de Bruxelles. Cette multiculturalité est extrêmement enrichissante et nous a aidés à nous développer à l’international. »

« La politique de responsabilité sociale des entreprises doit être conforme aux valeurs, à l’ADN et à la stratégie de l’entreprise au sens large. »

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